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1996

5 janvier 1996 : c’est le jour de l’épiphanie et les radios du réseau Fourvière Régions prennent le nom de RCF (Radios Chrétiennes en France). A Reims, la fréquence 87.9 MHz s’identifie donc dorénavant sous l’intitulé : RCF Reims-Ardennes (la modification du nom de l’association sera enregistrée le 26 mars 1996 en sous préfecture et le siège sera transféré dans les locaux de la radio, 6 rue du Lieutenant Herduin).

27 au 28 septembre 1996 : Radio Enghien (95) bénéficie d’une autorisation provisoire de deux jours pour diffuser sur Reims une radio appelée Radio Challenge sur 107.6 MHz avec une puissance de 50 W (JO n°243 du 17 octobre 1996). Si quelqu’un peut me dire à quel événement cette radio était associée, il gagnera mon estime.

1er octobre 1996 : le CSA délivre ses autorisations suite à l’appel à candidatures du 19 septembre 1995.
En raison d’une procédure contentieuse actuellement engagée entre la société Sorama, présélectionnée sur 88.8 Mhz lors de cet appel à candidatures, et la société RMS 3, précédente titulaire de cette fréquence, celle ci n’a pas été attribuée et fera l’objet d’un nouvel appel à candidatures lancé le 24 octobre uniquement pour les catégories C et D.

6 novembre 1996 :

suite à l’appel partiel à candidatures lancé le 19 septembre 1995, on voit l’apparition ce soir du 6 novembre de Happy FM sur 89.8 MHz (de catégorie B cette radio, qui appartient à CMA qui gère Skyrock sur Reims, existait déjà sur Epernay et Châlons en ayant repris les fréquences de la défunte Radio Epernay Champagne qu’elle a racheté, mais malgré qu’elle soit installée à Reims, elle n’avait pas encore de fréquence dans cette ville), de Chérie FM sur 103.8 MHz (cat D) et Skyrock sur 105 MHz mais en cat D car la fréquence 105 MHz est à 2 kW et celle de 96.2 MHz à 500 W. Jusqu’au 12 novembre (date de la fin de Skyrock/CMA sur 96.2 MHz), Reims va donc reconnaître la situation où 2 Skyrock émettent en même temps.

C’est aussi lors de cette vague de nouvelles autorisations que NRJ est autorisée à changer de catégorie, elle passe en C et commencera ses programmes locaux toujours sur 100.6 MHz le 25 novembre. Signalons qu’elle est autorisée à 500 W le 1er octobre 1996, mais très vite, le 19 novembre 1996, le CSA l’autorisera à 2 kW avec contraintes. C’est NRJ Programmes Locaux (donc Paris) qui est à l’origine de cette demande de changement de catégorie. Elle a aussi demandé le passage en catégorie C pour Châlons et Epernay, mais le CSA refusera ce changement pour ces deux villes (Epernay sera autorisée en catégorie C en 2012). Donc une catégorie C s’en va (Skyrock), une autre arrive (NRJ).

Et puis la dernière des nouvelles radios sera Soleil Média (cat A) qui arrive sur 96.2 MHz le matin du 6 février 1997. Elle est créée par un ancien de Radio Phare, passé ensuite à Primitive, Ibrahim Fofana.

 C’est donc une fréquence supplémentaire (103.8 MHz) que Reims récupère, ce qui fait 21 fréquences en tout.

En octobre, la Sogetec (qui deviendra Towercast), société de diffusion du groupe NRJ, installe une antenne sur un immeuble 119 boulevard Albert 1er appartenant à l'OPAC (office HLM).

A partir de ce lieu est diffusé NRJ, Chérie FM, Skyrock et en 2003, FG.

Tout irait pour le mieux dans la meilleure des ondes, si cette nouvelle antenne ne brouillait pas les radios, TV et même communications par téléphone, parfois, dans un rayon d’un kilomètre.

Les filtres posés par la Sogetec l ‘été 1997 ne font pas grand chose.

Une association " Reims Nord contre les nuisances hertziennes " va voir le jour le 6 novembre 1997 (une autre association du même but sera créée en octobre 1997 puis disparaîtra), une expertise ordonnée par le juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Reims le 2 décembre 1998 amènera à la conclusion en octobre 1999 qu’il y a bien des troubles mais qu’ils sont dus à la non conformité des récepteurs.

Une action en justice va alors être entamée pour " privation de jouissance ".

Il y a 6000 antennes de ce type en France. Towercast perdant ce procès, cela imposera à Towercast d’émettre depuis des pylônes situés en périphérie des villes, opération plus coûteuse que la location d’un toit d’immeuble auprès d’un organisme HLM.

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Date de dernière mise à jour : 13/06/2021